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Newsletter 2 – Juin 2012

Le changement ? Pour le traitement de l’eau, c’est possible depuis longtemps !

Actualité oblige ! A notre modeste niveau, nous savons que le changement est arrivé depuis longtemps. Avec les solutions ARIONIC, le traitement du tartre et des bactéries de l’eau est opérationnel depuis plus de 5 ans, et tous les jours nous apportent des exemples concrets de déploiement ou de développement industriel. Dans ce numéro, nous vous présentons nos nouveautés pour le traitement des tours de refroidissement sans chimie, ainsi qu’une étude intéressante sur l’abaissement du niveau de biomasse dans un réseau d’hôpital. Une étude de cas client vous permet également de commencer à toucher du doigt nos applications sur le terrain.

Une panoplie clé en main pour le traitement d’eau des tours de refroidissement sans chimie.

L’élimination des traitements chimiques de l’eau des tours de refroidissement est un véritable casse-tête pour les sociétés d’exploitation. L’enchevêtrement de plusieurs produits chimiques (souvent concernés par la réglementation RSDE) conduit trop souvent à la présence de problèmes de corrosion, de biofilm, et au final de bactéries. ARIONIC a récemment mis au point une panoplie complètement intégrée permettant la maîtrise de la qualité de l’eau tout en conservant les tours de refroidissement dans un état parfaitement propre. Le tout sans aucun additif chimique.

On connaît désormais très bien les règles de l’art afin d’éviter le développement bactérien dans les tours de refroidissement: qualité d’eau d’appoint contrôlée, non présence de tartre ni de biofilm dans le réseau, traitement permanent des boucles de circulation.

Fruit de 3 années d’étude et de mise au point , ARIONIC a développé un système clé en main intégrant les appareils de traitement physique de l’eau New Ionic avec une série de capteurs et d’automatismes dans le but de proposer un ensemble parfaitement autonome. Un premier appareil New Ionic est utilisé pour l’eau d’appoint, dans le but d’effectuer un traitement préventif contre le tartre et les bactéries. Un second ensemble situé sur une boucle de circulation indépendante joue le rôle de traitement anti-bactérien permanent. Grâce aux mesures d’abattement réalisées en 2011 (cf newletter Février 2012), nous savons calculer le débit exact nécessaire à la non-prolifération bactérienne.

Sur la figure 2, on voit très bien que le niveau de biomasse suivi en ATP est toujours très inférieur dans le cas du traitement physique ARIONIC par rapport au traitement chimique conventionnel (adoucisseur + filmogène + biocide).
Sur la figure 3, par rapport à un état zéro proche de 1000 pg/ml avec un traitement conventionnel, on observe qu’après le processus de décrochage du biofilm existant, les niveaux d’ATP et de Flore Aérobie Mésophile (FAM) sont vraiment maîtrisés.

Le suivi du débit peut être remonté en GTC afin de vérifier le bon fonctionnement de la boucle de traitement, et des sondes de mesure d’encrassement peuvent constituer une sécurité supplémentaire pour s’assurer de la propreté du circuit. Les équipes de maintenance peuvent s’équiper d’ATP-mètres portatifs pour suivre en quasi temps réel le niveau de biomasse active dans l’eau.

En résumé, l’exploitation quotidienne des tours de refroidissement est parfaitement possible avec une solution écologique, tout en améliorant la sécurité sanitaire et réduisant les opérations de maintenance. Le retour sur investissement de ce genre de solutions est de l’ordre de 18 mois.

La maîtrise des bactéries dans les réseaux internes passe par le traitement de l’eau froide générale.

La problématique bactérienne est souvent résumée au risque Légionelle dans les réseaux d’Eau Chaude Sanitaire (ECS). Il est un autre risque souvent passé sous silence : la présence de Pseudomonas dans les réseaux d’Eau Froide Sanitaire (EFS). Une solution pourtant simple consiste à positionner un appareil New Ionic dès l’arrivée générale d’un bâtiment. Son effet anti-tartre protège la globalité du réseau EFS + ECS contre les dépôts de calcaire. De plus, l’action ‘débiofilmante’ permet de décrocher les dépôts organiques existants puis de les contrôler. Ainsi, sans lieu de niche, les bactéries ne peuvent proliférer et le risque bactérien est drastiquement réduit dans tout le réseau.

Le respect des divers guides d’aide à la conception est bien évidemment un élément clé dans la maîtrise de la flore bactérienne dans les réseaux. Toutefois, malgré toutes les précautions qui peuvent être prises, les micro-organismes arrivant par l’eau froide vont naturellement se fixer sur les surfaces, se regrouper entre elles, et ainsi former un film biologique (biofilm) que l’écoulement seul ne parvient à décrocher. On sait désormais que la plupart des bactéries résident dans le biofilm. A titre d’exemple, seuls quelques pourcents des légionelles sont présents dans l’eau (forme planctonique). Malheureusement, le biofilm qui joue donc le rôle de réservoir à bactéries est très difficile à éradiquer. Par conséquent, les traitements chimiques, thermiques ou combinés ont une efficacité limitée dans le temps car les conditions sont toujours présentes pour une recolonisation du milieu (fig1). Les traitements dits ‘de choc’ deviennent alors obligatoires avec des intervalles réguliers, ce qui entraîne des problèmes d’usure ou de corrosion des réseaux… qui rajoutent des lieux de niche pour les bactéries !

Fig 1: Suivi ATP d’un choc biocide sur ECS : efficacité sur 36 heures

L’action du traitement New Ionic contre le biofilm permet donc de mener une action sur le long terme afin d’aboutir à de très bonnes qualités d’eau. L’abattement anti-bactérien dès l’arrivée générale permet de limiter l’apport de micro-organismes par l’eau froide. En plus d’être appauvri, le biofilm est stressé par la modification de la tension superficielle de l’eau, et a tendance à se décrocher au bout de quelques semaines. Il faut en général trois mois afin d’obtenir des niveaux d’ATP inférieurs à 0.5 pg/ml (cf exemple ci-dessous fig 2 : domaine hospitalier).

Fig 2: Suivi ATP d’un centre hospitalier après mise en place d’un appareil New Ionic sur arrivée générale

Le décrochage du biofilm s’observe en général par une augmentation passagère de la biomasse dans l’eau, puis le niveau décroît ensuite de manière continue. Dans ce cas, on voit également très bien l’effet d’abattement anti-bactérien du New Ionic à l’arrivée générale, avec une qualité d’eau très bonne en sortie d’appareil malgré une eau de ville variable.

La contamination du Pseudomonas est principalement terminale, par des phénomènes de retro-contamination (mains, projection d’eau, …). Grâce au traitement préventif, les bactéries ne trouvent que très peu de support pour pouvoir coloniser le réseau. Un simple puisage à 55°C suffira à évacuer les bactéries, sans toutefois exclure une désinfection le cas échéant. Mais dans tous les cas, le risque restera localisé.

Pour le risque Légionelles dans les réseaux d’ECS bouclés, il est pertinent de rajouter une seconde unité New Ionic sur le retour de boucle afin d’éviter de redistribuer des bactéries pouvant être potentiellement relarguées d’un bras mort ou suite à une rétro-contamination.

Le but ici n’est pas d’expliquer que les bactéries sont éradiquées des réseaux. Le risque zéro n’existe pas mais l’utilisation de nos solutions permet de réduire la biomasse d’un facteur souvent supérieur à 100. Or, une biomasse élevée (en équivalents micro-organismes) est un risque fort d’avoir des bactéries pathogènes, et sa maîtrise permet d’améliorer la sécurité sanitaire d’autant. Le succès passe donc par un bon traitement préventif combiné à un suivi sérieux par des techniques de type ATP.

La société ECOLACTIS valide le traitement anti-tartre ARIONIC sur ses systèmes de récupération de chaleur thermodynamiques.

Ecolactis a mis au point et breveté un système de récupération de calories adapté aux équipements de réfrigération du lait. La présence de calcaire dans les échangeurs et les ballons pouvaient provoquer des problèmes de rendement et de maintenance. Un site test (GAEC Buntz – Côte d’Or) a permis de valider l’efficacité du traitement anti-tartre New Ionic.

La production de l’eau préchauffée se fait par l’intermédiaire d’un échangeur à plaques (récupérateur). L’appoint d’énergie est apporté par la résistance électrique 3kW d’un ballon industriel. Le positionnement de l’appareil a été réalisé selon le schéma ci-dessous, avec filtre particulaire et filtre magnétique en amont du New Ionic. Ce montage permet de traiter l’ensemble de la production d’eau chaude sanitaire.

Fig 1 : Synoptique du traitement sur le système ECOLACTEO

Fig 2 : Appareil New Ionic

Un suivi régulier des manchettes témoins ainsi que des épingles a été effectué, mettant en évidence à la fois le décrochage des dépôts existants, mais également la protection des équipements sur le long terme.

                                                            

Fig 4 : Manchette témoin à T zéro                                                                                au bout de 3 mois

Guy Buntz : ‘’J’ai opté pour le récupérateur Ecolacteo afin d’alléger la facture d’électricité de notre nouveau bâtiment. Le récupérateur Ecolacteo m’assure une production d’eau préchauffée à 55°C minimum toute l’année quelles que soient les conditions climatiques, et le thermoplongeur de notre ballon Ecolacteo réalise l’appoint jusqu’à 80°C. Pour protéger mon installation d’eau chaude sanitaire et assurer son bon fonctionnement dans le temps, je souhaitais mettre en place une solution efficace de protection contre la dureté élevée de l’eau qui soit sans traitement chimique. C’est pourquoi j’ai choisi l’antitartre New Ionic; les premières traces d’entartrage mises en évidence avant son installation ont complètement disparues et l’échangeur de chaleur du récupérateur est protégé durablement. Un avantage considérable de ce système est aussi qu’il ne nécessite que très peu d’entretien, pas de réglage et aucun consommable. »

Cette application montre bien la protection par New Ionic des systèmes de production d’ECS dans leur globalité, y compris bien évidemment les équipements sans récupérateur de chaleur thermodynamique ! Dans l’agroalimentaire, la solution ARIONIC apporte véritablement un plus, en substitution des traitements chimiques ou thermiques qui représentent une charge particulièrement contraignante.